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Entretien / Hans Walter Müller L’architecture de l’air et l’impertinence de la disparition
Dés 1963, Hans-Walter Müller engage sa propre recherche architecturale en mettant les matériaux de son temps — lumière artificielle, image projetée, son, matière plastique, moteurs électriques — au service d’une architecture du mouvement. Il compte parmi les tenants de l’art Cinétique. Au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, il participe, en 1967, à l’exposition « Lumière et Mouvement » dans laquelle il présente sa machine cinétique puis en 1968, il présente le Volux (volume + lumière) dans le cadre de l’exposition « Structures Gonflables ». Hans- Walter Müller ouvre de nouveaux champs d’expérience appliqués à l’architecture, devenue « l’architecture de l’air ». Il s’y consacra dès lors exclusivement, en prenant le parti d’être à la fois le concepteur et le constructeur de chacun de ses projets et de vivre « l’architecture de l’air » dans laquelle il habite et travaille depuis 1971. Il conçoit et réalise de nombreux volumes d’exposition temporaires, notamment pour le ministère de l’Urbanisme et du Logement, place du Trocadéro à Paris, le festival Sciences et Cité à La Villette ainsi que plusieurs théâtres itinérants. En 2002, Gilles Coudert et Betty Bui l’invitent dans le cadre du projet « l’estacio » en Espagne à réaliser avec des étudiants un village gonflable autoconstruit.
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