Marie-Ange Guilleminot, plasticienne, est très présente sur la scène artistique internationale, au Canada, au Mexique, en Israël, aux États-Unis, et au japon. L’objet est au centre de son travail, elle le transforme, lui attribue de nouvelles fonctions à la fois objet du quotidien et oeuvre d’art. C’est le cas de Cauris, évoluant de la forme du coquillage à la fonction de sac à dos. Marie-Ange Guilleminot transmet au spectateur les étapes de ce pliage, lors des « Salons de Transformations ». Elle utilise les objets qu’elle a créé ou transformé comme médium entre l’oeuvre, l’artiste et le spectateur qui lui permettent d’établir une relation aux autres. Dans son travail, il est question de passages, de transmettre des émotions, de transformer pour comprendre. 

 

 

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Marie-Ange Guilleminot / La mémoire du geste, l’œuvre portée

 

Le travail de Marie-Ange Guilleminot met en jeu depuis ses toutes premières œuvres la gestuel, que ce soit dans le processus de fabrication des pièces comme dans leur activation sous forme de performances. Elle propose des objets souvent associés à un mode d’emploi : la confection, le pliage, le port ou le déploiement participent activement de l’œuvre. La série des « robes », présente dans la collection du FNAC, est indissociable des photos ou l’on voit l’artiste « porter » ces modèles. « L’oursin », volume argenté et soufflé doit être déployé comme de nombreuses autres œuvres destinées à être manipulées par l’artiste ou par son acquéreur. Marie-Ange Guilleminot accompagne ses travaux depuis toujours de nombreuses éditions, livres ou cartes postales, véritables mémoires vives de ses actions et œuvres à part entières. A l’ESAA une étudiante est en charge de la restauration de deux pièces de l’artiste, c’est l’occasion d’aborder concrètement la problématique du devenir de telles œuvres.