Fabrice Hyber a fait ses études à l'École des Beaux-Arts de Nantes. Artiste de renommée internationale, il intervient dans des domaines et sur des supports très divers. Présent depuis une vingtaine d'années sur la scène artistique internationale, il procède par accumulations, proliférations, hybridations et opère de constants glissements entre les domaines du dessin, de la peinture, de la sculpture, de l'installation, de la vidéo mais aussi de l'entreprise et du commerce. Il utilise aussi toutes sortes de matériaux et de techniques n’appartenant pas au champ artistique traditionnel. En 1997 il obtient le Lion d’or à la Biennale de Venise pour son projet télévisuel au pavillon français.

 

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ENTRETIEN

 

 

 

Fabrice Hyber / Restaurer une œuvre d’un artiste vivant

 

En partant du projet de restauration d’une de ses œuvres (appartenant à la collection du FRAC Pays de la Loire) par une étudiante de l’Ecole Supérieure d’Art d’Avignon pour son diplôme de fin d’études, Fabrice Hyber donnera sa position quant à la méthodologie qui lui semble la plus pertinente concernant la restauration d’une œuvre du vivant d’un artiste. Les artistes ne devraient-ils pas être systématiquement associés ou consultés dans la démarche de restauration d’une œuvre ? Ne sont-ils pas les mieux placés quant à la restauration de leurs propres œuvres ? Comment un artiste peut-il « performer » l’acte de restauration, voire le sublimer ? Sera abordée aussi la conservation des œuvres vidéo comme, par exemple, « Odor, eau d’or, eau dort » créée en 1997 pour le pavillon français à la Biennale de Venise - plus de 80 heures de programmes enregistrés sur support vidéo pour le projet télévisuel de Fabrice Hyber (dont Gilles Coudert a été le producteur exécutif et le réalisateur). Pour citer un autre exemple, les P.O.F (prototypes d’objet en fonctionnement), accompagnés de leur document vidéo, qui ont été acquis par des collections publiques et privées, posent eux aussi des problèmes de conservation et de restauration.